FIV, PMA, GPA

 

Chers amis lecteurs, frères et soeurs, ce matin du 1er septembre 2019, j'ai été envahie d'une grande tristesse liée à une conscience aiguë que Jésus et Marie ont mise en moi : bientôt l'Assemblée Nationale française va voter pour une PMA accessible à "toutes les femmes".

Je vais dire ici ma position par rapport à toutes ces choses liées à la famille et à l'enfant.

Il est certain, vue la complexité de ce sujet, que je ne serai pas exhaustive ni que je n'entrerai pas dans des arguments très développés, car il faudrait sans doute des années pour pouvoir réunir tout l'étayage nécessaire à cela.

Je veux simplement ici - et enfin, car c'est contenu en moi depuis longtemps - dire ce qui me tient à coeur.

 

Jeteurs de tomates et autres œufs et tartes, ne vous fatiguez pas !

Mon propos correspond à ce que, la plupart du temps, on classe chez les "ultra", les intégristes de tout poil, les réacs et autres gens insupportables. Je le sais d'avance, moi qui vote généralement centre-gauche, qui suis pour une sérieuse régulation du capitalisme, qui soutiens la permaculture et autres initiatives écologiques intelligentes, qui manifestent une responsabilité adulte vis-à-vis de l'avenir de notre planète et de nous-même.

Bref, les idées que je vais énoncer ci-dessous sortent d'une bouche qui ne porte pas l'uniforme qu'on voudrait bien lui donner : "comment peut-on écrire cela et voter à gauche ?" "Comment peut-on écrire cela et ne pas être catho intégriste ?"

Et bien, on le peut ! Je le fais.

 

La FIV - fécondation in vitro :

Je la trouve tout à fait justifiée et bienvenue si elle réunit dans l'éprouvette les gamètes des deux époux qui ne parviennent pas à concevoir de manière naturelle.

Je la désapprouve s'il s'agit de faire appel à un donneur de spermatozoïdes extérieur (et pour le moment anonyme, mais là n'est pas le sujet pour l'immédiat).

Que l'on me comprenne bien : les enfants nés de cette procédure sont les bienvenus et sont égaux à tous les êtres humains, bien entendu ! Et doivent, comme tout être humain, faire l'objet du plus grand amour de la part des autres êtres humains, sans différenciation aucune, bien entendu !

 

La PMA - procréation médicalement assistée :

Lorsqu'il s'agit d'une FIV, et dans les conditions que j'ai décrites ci-dessus, j'y suis tout à fait favorable.

 

La GPA - gestation pour autrui :

Là, j'y suis tout à fait opposée, quelle qu'en soit les conditions.

Le ventre, abri et premier berceau de l'enfant doit être celui de sa maman et aucun autre, car il est non seulement abri pour l'enfant, mais il est nourricier et l'enfant y engrange beaucoup de choses des mémoires de sa maman qui lui sont indispensable pour se construire ensuite, à l'âge adulte, et très prosaïquement, la flore bactérienne de sa maman lui est communiquée comme une première protection, au moment de l'accouchement - d'où l'importance, si possible bien sûr, d'accoucher de manière naturelle et non par césarienne.

 

L'enfant : un droit ou un objet d'amour ?

Pour moi, l'enfant est un cadeau du Ciel, c'est une âme qui prend corps, une créature de Dieu qui prend corps pour vivre à l'école de la terre et apprendre à aimer.

La vie de l'enfant comme celle de tout être vivant ne lui appartient pas ; elle appartient à Dieu, son Créateur.

De cette affirmation découle l'interdiction de tuer quiconque, celle de se suicider, celle de prétendre à un droit à "avoir" un enfant, car un enfant n'est pas un "avoir" mais un "être" qui survient dans notre monde terrestre pour remplir une mission que Dieu lui a donnée, et pour être, comme tout être sur terre et toute circonstance, une occasion de remplir notre propre mission, donnée, elle aussi, par Dieu.

 

"Pour toutes les femmes"

L'actualité nous expose un "droit à l'enfant pour toutes les femmes", un "droit à l'enfant pour tous les couples, qu'ils soient de même sexe ou hétérosexuels"... Mon avis :

L'enfant n'étant pas, pour moi, l'objet d'un droit, il ne saurait être l'objet d'une réclamation quelconque : "j'ai droit à avoir un enfant, donc, vous devez me voter une loi qui me le permette"...

Ainsi, la revendication qui voudrait que "toutes les femmes" aient possibilité d'"avoir" un enfant me paraît inepte. Elle pourrait être comprise comme discriminante : pourquoi tout homme ne pourrait-il pas "avoir" un enfant ?

Là, nous en venons à la structure même de la famille et à celle de l'être humain.

 

Le sexe, le genre ?

Pour moi, nous naissons avec des caractéristiques sexuées qui nous sont indissolublement liées. Notre sexe n'est pas l'objet d'un choix, il nous est "donné".

Comme pour toute caractéristique du corps humain, il peut arriver qu'il y ait des malformations, des anomalies, et là, pour soulager la souffrance de celui qui doit y faire face, il devient opportun de faire un choix, avec les conséquences chirurgicales qui peuvent s'ensuivre, pour soulager la souffrance.

Dans les cas heureusement les plus courants, le sexe est défini à la conception probablement, à ma connaissance, en tout cas, à la naissance il apparaît de manière claire.

Pour moi, il ne s'agit pas de "genre" mais bien de sexe, et tout sexisme n'est qu'un cas particulier de manque d'amour et de discrimination.

L'enfant, s'il est l'objet d'un droit, il doit l'être autant pour les hommes que pour les femmes... mais alors, que faire d'un fait incontournable : l'enfant à ce jour ne peut se développer que dans un ventre féminin... Ben zut alors, et nous, les hommes, pourquoi on ne peut pas avoir un bébé dans notre ventre ? En réponse, les femmes pourraient dire : ben et nous alors ! Pourquoi on ne peut pas avoir un truc qui nous permet d'entrer dans un ventre pour y féconder un ovule, et ne pas avoir à porter 9 mois un enfant ?

Dès qu'on part sur le chemin de l'enfant-un-droit, les revendications ne tardent pas à venir : "égalité" entre les sexes, euh, les genres, etc.

Si, comme moi, on considère l'enfant comme ne nous appartenant pas, de même que nous ne nous appartenons pas nous-même, si l'on considère l'enfant comme un cadeau, un être à aimer, à protéger, à accompagner dans l'accomplissement de sa mission, plus de revendication ! Nous entrons dans l'accueil : s'il vient, il est le bienvenu, s'il ne vient pas, nous pourrons aller en chercher un qui n'a plus ses parents ou dont les parents ne peuvent assumer leur parentalité, ce qui va nous conduire tout droit à l'adoption.

 

Le Pacs, le mariage, "pour tous"

Mon avis est assez simple : le pacs pour tous, oui, de même sexe ou de sexe opposé, cela me semble une excellente chose pour protéger juridiquement les personnes qui se positionnent en solidarité les unes par rapport aux autres.

Le mariage pour tous, j'y suis opposée : le mariage, ce mot vient de Marie, ce mot signifie quelque chose de sacré, potentiel berceau de l'enfant, et là, dans un accueil d'amour à l'enfant possible, je dis que ce dernier doit avoir père et mère, deux polarités entre lesquelles il va se construire.

Ainsi, je ne vois pas ce qu'apporte le mariage pour les personnes de même sexe, dès lors qu'elles peuvent se pacser, si le pacs apporte les mêmes droits que le mariage, sauf celui de fonder une famille = avoir ensemble des enfants, sur le plan du droit - car su le plan de la nature, c'est impossible, comme on le sait, que deux femmes ou deux hommes procréent.

Pour moi, point de famille à deux mères, ni à deux pères ! Ceci risque de favoriser chez les enfants à venir, dans ce cadre, de très graves dysfonctionnements psychiques, du domaine de la psychose, que toutes les thérapies de la terre ne parviendront pas à soigner. Ces malheureux enfants, n'ayant pas pu se construire selon des limites claires ni bâtir ainsi une personnalité structurée, pourront agir sans limites, donc, hélas, pourront sans même s'en rendre compte, devenir les pires criminels. Ils seront jugés irresponsables, ce qui sera juste, mais auront fait bien des dégâts, et je ne parle pas même de la souffrance psychique qu'ils subiront.

L'enfant objet d'un droit est la porte ouverte, pour moi, à une souffrance épouvantable pour lui, celle de ne pas pouvoir se structurer psychiquement.

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